DIMANCHE 29 JUIN
11:00
Pibrac - Librairie Nouvelle Page
« Tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète ». Ce vertigineux constat de Gabriel Garcia Marquez en tête, Fabrice Arfi décide de raconter l’existence apparemment banale de Vincenzo Benedetto, un Roumain émigré à Villeurbanne dans les années 1970. Celui-ci serait le fils d’un soldat italien de la bataille de l’Isonzo installé dans les Balkans à la fin de la Grande guerre. Réalité ou parfaite « légende » édifiée par des services secrets ? Benedetto pourrait plutôt être un espion à la solde de Bucarest. Son quotidien en apparence terne aurait alors une tout autre signification… Mais saura-t-on jamais quelles furent les vérités de cet homme ?
Guidé par un ancien agent retraité du contre-espionnage français, l’auteur accumule pendant quinze ans des témoignages recueillis en France et à l’étranger, ainsi que des centaines de documents glanés dans des centres d’archives à Paris, Vincennes, Lyon ou Bucarest. Par d’étonnants effets de ricochets, l’histoire, à mesure qu’elle s’écrit, croise celle de la grande politique française et, plus indirectement, celle de la famille de l’auteur, dont le père a été inspecteur de police à Lyon dans les années 1980.
Voici un anti-livre d’espionnage complexe et singulier. À mesure que l’on croit s’en approcher, la vérité se dérobe, laissant place à la fascination, bien réelle et intime, de l’auteur pour son personnage. Comme un rêve qui s’évapore au réveil et après lequel on court désespérément les yeux ouverts. Un livre qui interroge aussi les limites du journalisme quand il s’attaque à des vies inventées.
Guidé par un ancien agent retraité du contre-espionnage français, l’auteur accumule pendant quinze ans des témoignages recueillis en France et à l’étranger, ainsi que des centaines de documents glanés dans des centres d’archives à Paris, Vincennes, Lyon ou Bucarest. Par d’étonnants effets de ricochets, l’histoire, à mesure qu’elle s’écrit, croise celle de la grande politique française et, plus indirectement, celle de la famille de l’auteur, dont le père a été inspecteur de police à Lyon dans les années 1980.
Voici un anti-livre d’espionnage complexe et singulier. À mesure que l’on croit s’en approcher, la vérité se dérobe, laissant place à la fascination, bien réelle et intime, de l’auteur pour son personnage. Comme un rêve qui s’évapore au réveil et après lequel on court désespérément les yeux ouverts. Un livre qui interroge aussi les limites du journalisme quand il s’attaque à des vies inventées.