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Tanguy Viel
Des premiers pas enthousiastes au festival !  Auteur majeur et discret, Tanguy Viel venait pour la première fois cette année au Marathon des mots pour une grande traversée de son œuvre, alors que les éditions de Minuit publiaient son essai "Vivarium".
 
Tanguy Viel est né à Brest en 1973. Publié aux Éditions de Minuit depuis son premier roman "Le Black Note" en 1998, il a également fait paraître un essai littéraire, "Icebergs", en 2019. En 2017, son roman "Article 353 du code pénal" a reçu le Grand Prix RTL Lire. "La fille qu’on appelle" a paru en 2021 et a été adapté récemment pour Arte.
 
« Ce livre, j’ai choisi de l’appeler Vivarium. Mais qu’est le vivarium ici ? Cette série de fragments qui se voudraient abris vitrés pour la mouvante pensée ? Ou bien la vie elle-même qui nous enveloppe et nous prête, comme le biotope de l’animal, un milieu où tenir ? C’est là en tout cas que j’ai résidé un temps, au creux de cette indistinction, dans les échanges incessants du vivant et du nommé, où l’on découvre quelquefois, à la lisière de toutes les choses, de fugaces résolutions, précipités de langage qui semblent, plus qu’à l’ordinaire, faire scintiller le cristal de l’expérience. Or dans l’expérience il y a de tout : des villes et des fleuves, des souvenirs et des questions, des fleurs, des amis, du vent et des lignes d’horizon. »
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10 avril 2024
Jean-Baptiste Andrea
Son retour au Marathon des mots était attendu. Auréolé du prix Goncourt 2023 pour son roman « Veiller sur elle », Jean-Baptiste Andrea aura, à son habitude, subjugué le public du festival lors de ses rencontres et de sa lecture musicale en compagnie de Lola Malique au Théâtre de la Cité.
 
Il fut un des nombreux jeunes auteurs auxquels le Marathon des mots a donné sa chance pour une première rencontre avec le public — et l’un des premiers écrivains à recevoir en 2017 le prix Envoyé par la Poste. 
 
Pendant vingt ans, Jean-Baptiste Andrea a travaillé comme scénariste et réalisateur, en France et aux États-Unis. La sortie magistrale de son premier livre "Ma reine" aux douze prix littéraires, a signé la naissance d’un auteur à la puissance romanesque rare qui se confirmera deux ans plus tard par la publication de son deuxième roman "Cent millions d’années et un jour". D’emblée, on a loué la fluidité et la poésie de son écriture, l’empathie avec laquelle il dressait des portraits de personnages souvent blessés, à la recherche de leur rédemption. 
 
Après sa trilogie sur l’enfance, récompensée notamment par le Prix RTL-Lire pour « Des diables et des saints », il pousse plus loin encore le curseur de son ambition littéraire. Dans « Veiller sur elle », il déploit avec maestria une intrigue aux multiples personnages, un page-turner de près de 600 pages inscrit sur près d’un demi-siècle d’histoire italienne. 
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1 juillet 2024
Ovidie
Une rencontre à la librairie L’Autre Rive, une lecture musicale au Théâtre de la Cité et une projection — un parcours complet au Marathon des mots pour Ovidie, écrivaine, réalisatrice et enseignante, connue pour ses positions féministes. Elle n’a de cesse d’expérimenter des formats variés, podcasts, documentaires, séries, romans graphiques, essais, composant une œuvre aussi prolifique qu’engagée. Ses documentaires récents, « Le procès du 36 » et « Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour ? », ont rencontré un immense succès auprès du public et de la critique. Ses essais et ses romans graphiques l’ont définitivement installée comme une autrice féministe majeure, et son dernier best-seller "La chair est triste, hélas" (Julliard, 2023) a été unanimement salué par la critique.
 
Elle vient présenter au Marathon des mots une lecture musicale de "Assise debout couchée" qui vient de paraître aux Éditions JC Lattès. Les chiens accompagnent Ovidie depuis l’enfance. Animaux protecteurs, membres de la famille, thérapeutes, ils l’escortent. Ils sont des marqueurs biographiques, indissociables des moments importants de son existence. Ovidie raconte ce lien, d'une plume précise, drôle et bouleversante. Elle questionne la place unique des chiens dans la vie des femmes. Car les chiens ne sont pas seulement les meilleurs amis de l'homme. Derniers remparts contre les agressions, enfants de substitution, ils ont passé avec les femmes une alliance mystérieuse pour survivre à la violence.
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1 juillet 2024
Nina Bouraoui
Ce fut sans conteste l’un des grands moments d’émotion de ce 20e Marathon des mots. En ouverture du festival, la rencontre sur la scène du Théâtre Sorano, entre littérature et musique, de l’autrice Nina Bouraoui et de la chanteuse algérienne Souad Massi — et cette lecture musicale ô combien sensible a donné le « la » de cette édition anniversaire !
 
Née en 1967, Nina Bouraoui est romancière. Elle est notamment l’autrice de "La voyeuse interdite" (prix du Livre Inter), "Mes mauvaises pensées" (prix Renaudot), et plus récemment "Tous les hommes désirent naturellement savoir" ,"Otages", (prix Anaïs Nin) et "Satisfaction".
 
Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l’écriture et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d’aimer, une façon de vivre et d’observer. Nina Bouraoui raconte ce "Grand seigneur" à l’existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu’il emporte. C’est le bouleversant récit d’une perte et d’un rendez-vous par la mémoire et l’amour.
 
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1 juillet 2024
Rachida Brakni
Un moment rare. Alors qu’elle signe l’un des récits les plus touchants de ce printemps littéraire, Rachida Brakni revenait au Marathon des mots après plusieurs années d’absence. 
 
Après le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Rachida Brakni entre à la Comédie-Française en 2001. Elle obtient avec "Chaos" de Coline Serreau le César du Meilleur Espoir Féminin, puis le Molière de la Révélation Féminine. Rachida Brakni poursuit ensuite une carrière aussi bien au cinéma, à la télévision qu’au théâtre. En 2017, elle chante dans le groupe Lady Sir créé avec Gaëtan Roussel. Elle joue dans la série « Baron Noir » et, en 2023, elle est au casting de la série « Les Espions de la Terreur ».
 
« De l’annonce de la mort de mon père, Kaddour, le 15 août 2020, à sa mise en terre six jours plus tard, mon deuil me paraît confisqué tant la maison ne désemplit pas d’un flot ininterrompu de visites. Ce sont aussi six jours de crainte tant la complexité de la situation liée au covid rend incertaine la possibilité que son corps puisse être rapatrié en Algérie comme il le souhaitait. Six jours durant lesquels je m’échappe pour convoquer nos souvenirs. Ce que je sais de son enfance misérable en Algérie, de son arrivée en France qu’il sillonnera au volant de son camion, jusqu’à la chute, corps meurtri. Mais aussi ce qu’il m’a transmis, le rapport à la terre, au langage et aux livres. » — Rachida Brakni
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1 juillet 2024
Margaux Cassan
Lauréate de la Bourse Écrivain de la Fondation Jean-Luc Lagardère, Margaux Cassan a fait ses premiers pas au Marathon des mots à la faveur du nouveau rendez-vous « L’heure d’été » au Musée du Vieux-Toulouse. Elle a publié l’an passé un essai remarqué, Vivre nu (Grasset). Entre récit et journal intime, elle nous conduit dans l’univers méconnu du naturisme et s’interroge sur ce que la nudité dit d’une société obsédée par le corps. 
La Fondation Jean-Luc Lagardère soutient à travers ses Bourses les jeunes auteurs, artistes et professionnels du monde culturel. Elle prolonge cet engagement au Marathon des mots en soutenant la jeune création et en permettant à de jeunes auteurs, lauréats ou non de la bourse Écrivain, de faire leurs premiers pas sur la scène littéraire et leur première rencontre avec le public dans une grande manifestation littéraire internationale.
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1 juillet 2024
Jean-Paul Dubois
Une soirée comme nulle autre ! Jean-Paul Dubois était au rendez-vous du Marathon des mots et de la librairie Ombres Blanches pour une rencontre exceptionnelle et une lecture de « L’origine des larmes » par Hippolyte Girardot au Théâtre Sorano
 
Né en 1950 à Toulouse, Jean-Paul Dubois a obtenu le prix France Télévision pour "Kennedy et moi", le prix Femina et le prix du roman Fnac pour "Une vie française", le prix Vialatte pour "Le Cas Sneidjer", ainsi que le prix Goncourt en 2019 pour "Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon" (L’Olivier).
 
« Il aura fallu des années avant que Paul commette l’irréparable : tuer son père. Seulement voilà : quand il se décide à passer à l’acte, Thomas Lanskiest déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’un juge d’instruction et un psychiatre pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce crime dont il n’est pas vraiment l’auteur. »`
 
En partenariat avec la Dépêche du Midi
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1 juillet 2024
Elisa Shua Dusapin
La Suisse en force au Marathon des mots pour un focus sur les auteurs de la confédération helvétique ! Parmi cette belle délégation, Elisa Shua Dusapin, lauréate du Prix Wepler-Fondation La Poste et de la bourse Écrivain de la Fondation Jean-Luc Lagardère est venue pour la première fois au festival à l’occasion de la publication de son roman Le vieil incendie aux éditions Zoé, éditeur invité de cette 20e édition du festival ! 
 
Née en 1992 à Sarlat-la-Canéda d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Diplômée de l’Institut littéraire suisse de Bienne, elle est comédienne sous la direction de Maya Bösch et commence des études de Lettres à l’université de Lausanne. Son premier roman, Hiver à Sokcho (Zoé, 2016, Folio 2018) obtient de nombreux prix en Suisse et en France, dont les Prix Robert Walser, Révélation de la Société des gens de lettres, Régine Deforges, Alpha, et sa traduction américaine est lauréate du National Book Awards 2021. Son deuxième roman, Les Billes du Pachinko (Zoé, 2018, Folio 2020) est lauréat des Prix suisse de littérature, et Alpes-Jura. Vladivostok Circus (Zoé, 2020, Folio 2022) est nominé au Prix Femina, au Prix Femina des lycéens et au Roman des Romands. Ses romans sont traduits dans plus de trente-cinq langues.
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1 juillet 2024
Édouard Louis
Quel retour ! Et quel plaisir pour le public de le retrouver… Édouard Louis est un fidèle du Marathon des mots depuis la publication de son premier récit En finir avec Eddy Bellegueule (Le Seuil). En dix ans, le jeune écrivain que nous recevions pour la première fois en 2014 a fait un parcours international exceptionnel aussi bien dans les rayons des libraires que sur les scènes des théâtres du monde entier.
 
Après Combats et métamorphoses d’une femme en 2021, il publie un nouveau texte dédié à sa mère : Monique s’évade (Le Seuil). Le lecteur y retrouvera toute l’acuité de l’auteur à raconter des vies et toute l’émotion d’un fils à l’endroit de sa mère.
 
« Une nuit, j’ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l’homme avec qui elle vivait était ivre et qu’il l’insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l’influence de l’alcool il l’attaquait avec des mots d’une violence extrême. Elle qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l’enfermement domestique se retrouvait à nouveau piégée. Elle me l’avait caché pour ne pas « m’inquiéter » mais cette nuit-là était celle de trop. Je lui ai conseillé de partir, sans attendre. Mais comment vivre, et où, sans argent, sans diplômes, sans permis de conduire, parce qu’on a passé sa vie à élever des enfants et à subir la brutalité masculine ? Ce livre est le récit d’une renaissance. »
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1 juillet 2024
Lydie Salvayre
C’est une des voix les plus singulières et les plus attachantes de la littérature française que le prix Marguerite Yourcenar – Scam a distingué cette année lors d’une après-midi de lectures et de rencontres au Théâtre Sorano, animée par les écrivains Isabelle Jarry et Ivan Jablonka.
 
. Depuis « La déclaration » en 1990, Lydie Salvayre parcourt le XXe siècle à la recherche de son histoire, celle des républicains espagnols. Elle suit la grande famille des spectres à travers la guerre, l’exil, la dépossession et jusqu’à l’enracinement, cette étrangeté sans cesse recommencée. Parmi ses œuvres les plus marquantes, publiées au Seuil : "Pas pleurer" (Prix Goncourt), "La conférence de Cintegabelle", "La compagnie des spectres". Elle vient de publier "Depuis toujours nous aimons les dimanches".
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1 juillet 2024
En l'absence de Jane
Une création du Marathon des mots — et l’un des projets les plus applaudis de cette 20e édition ! Une lecture musicale en hommage à la chanteuse et comédienne Jane Birkin, qui aura offert tant de belles heures à ses fans toulousains.
 
Jane Birkin est morte en juillet dernier, laissant derrière elle un monde d’images (La piscine, La belle noiseuse, Boxes), de chansons (Di Doo Dah, Quoi, Les dessous chics, Baby alone in Babylone, Jeux interdits) et d’engagements qui aura ému un large public pendant plus de 50 ans. Qu’elle soit chanteuse, comédienne, militante ou réalisatrice, sa voix et ses mots portaient haut. Nous voulions lui rendre hommage à travers ses propres mots. 
 
Judith Henry, accompagnée par le pianiste toulousain Christophe Larrieu, a lu à Toulouse et dans la métropole des extraits de "Munkey Diaries", le premier tome du journal intime publié par Fayard en 2018, retraçant la carrière de la muse et inspiratrice de Serge Gainsbourg.
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1 juillet 2024
L'été de nos vingt ans
Une commande d’écriture du Marathon des mots, avec le soutien de Toulouse métropole et de la Fondation La Poste à l’occasion de la 20e édition du Marathon des mots. 
 
Cinq auteurs et autrices installés dans la métropole toulousaine ont écrit cinq nouvelles, soit l’évocation de cinq générations, de 1924 à nos jours, pour dire l’état du monde, l’évolution de la société́ et des regards, les palpitations d’un cœur amoureux ou les secrets d’un homme.  
 
D’hier à aujourd’hui, en pensant pour certains à demain, Sophie Astrabie, Rachel Corenblit, Elise Costa, Didier Goupil et Benoît Séverac ont su saisir avec talent le temps qui passe et les souvenirs qu’on n’oublie pas.
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1 juillet 2024