Née en 1985 à Zarand en Iran, Hura Mirshekari étudie les mathématiques à Zābol et la peinture à l’université du Sistan-et-Baloutchistan à Zāhedān. Elle présente son travail en Iran, aux États-Unis et en France, où elle est contrainte de rester en 2016. Elle est accueillie en résidence à la Cité internationale des arts avec son époux, le sculpteur Medhi Yarmohammadi, dans le cadre du programme du ministère de la Culture de résidence et d’accompagnement d’artistes réfugiés des zones de conflit de mai 2017 à décembre 2019. Elle expose dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal,au Palais de la Porte Dorée (festival Visions d’exil), à Saint Briac, à la galerie Premier Regard, à l’Echomusée et à l’Atelier 6 à Paris, durant les festivals Cours et Jardins des Arts, H2O, les Traversées du Marais età la Compagnie des œillets à Ivry sur Seine. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil où elle se forme au chant et fonde le groupe Aïka..

Né en1990 à Sofia, Viktor Benev est un multi-instrumentiste, compositeur et producteur d'œuvres phonographiques d'origine bulgare. Il s'installe définitivement à Paris en 2012 où il réside et travaille actuellement, principalement dans le domaine de la musiqueélectroacoustique. Il est fondateur de la maison dedisques indépendante « enovae records ».Combinant sa pratique multi-instrumentale,l'improvisation et la composition instantanées, l'utilisation de la synthèse sonore et des enregistrements de terrain, dits« field recordings », il crée des œuvres qui témoignent de sa vision éclectique, transcendant les frontières traditionnelles du genre musical. Sa musique se caractérise par une simplicité mélodique, parfois influencée par la musique traditionnelle bulgare, la présence de rythmes et denuances prononcés et un mélanged'élémentsatmosphériques et cinématographiques.

Né en 1972 à Téhéran en Iran, Babak Amir Mobasher est musicien. Il commencela guitare classique à l’âge de 16 ans en au- todidacte, développant un jeu Flamenco.Avec ses maîtres Shahin Alvai et Aïda Nosrat, ils forment le groupe Ea (« la déesse » en an- cien persan). Avec son épouse, Aïda Nosrat, ils fondent le groupe Manushan (label Accords croisés) et développent une esthétique musicale qui mélange des influences diverses : jazz, jazz manouche, flamenco et éléments de musique perse et azéri. Il arrive en France en 2016 et devient membre de l’atelier des artistes en exil où il participe au groupe Aïka.

Né en 1994 à Paris, Elia Chalom est diplômé en anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales. Il se forme à la trompette au conservatoire, joue des percussions persanes (daf et tombak). Il prend parfois le micro pour slamer. Il joue dans le groupe Golem (musique bretonne, klezmer et orientale), dans le groupe de rap/slam Djinn (influences orientales), avec Neshama (répertoire de Fairouz), Parabole de l’artiste algérienne Zoulikha Tahar et plus récemment dans un duo de slam aux côtés de la musicienne et slameuse Malou Malan. Il rejoint le groupe Aïka en 2022 lorsqu’il travaille à l’atelier des artistes en exil.