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Matthieu Fayette
Mathieu Fayette a commencé son parcours en s’égarant du côté des sciences. Fraîchement diplômé ingénieur de l’Ecole Centrale Paris, il décide que finalement non et prend un virage qu’on peut dire radical en intégrant l’école de comédien Claude Mathieu. Il y rencontre beaucoup de celles et ceux qui sont encore ses compagnons de théâtre aujourd’hui, et notamment Marie Ballet, metteure en scène avec laquelle il travaille régulièrement – L’Opérette de Novarina (2008), Liliom de F.Molnar (2010), Nema de K.Kwahule (2015). Il a aussi collaboré avec le performeur anglais Gary Stevens sur le spectacle L’un de nous et avec l’auteur-metteur en scène du Grand Colossal Théâtre, Alexandre Markoff, sur plusieurs de ses créations. 
Depuis toujours, il pratique également le dessin – à l’encre, inspiré fortement par son apprentissage de la calligraphie japonaise et en 2017, il en fait une activité professionnelle, en tant qu’illustrateur. Il a ainsi illustré plusieurs publications pour le Théâtre National Populaire – notamment un cahier dramaturgique sur le cycle du Graal Théâtre – et réalisé des affiches et des dessins projetés sur scène pour des spectacles jeune public – Il était parfois (Cie A Funicella), My name is… Alice, d’après Alice au Pays des Merveilles (Cie les Filles de l’Ogre) ou La Belle au Bois (Collectif Quatre Ailes). En 2018, il illustre le recueil poétique Parler Palmyre de Béatrice Alonso (éd. Jacques André). 
Depuis 2019, il collabore avec les graphistes Jonathan Marçot et Marie Touzet Barboux pour illustrer les programmes et affiches de l’Opéra de Rennes. Leur travail a été exposé tout l’été 2020 au Parc des Prairies Saint Martin. A l’automne 2020, il a participé à une exposition collective au Musée des Arts Naïfs de Laval et à l’été 2021, il expose conjointement avec la sculptrice Laurence Pecquet. En 2023, il réalise les illustrations des visuels pour les festivals L’Imaginaire (danses et musiques du monde à Paris) et Furies (théâtre de rue à Châlons-en-Champagne) 
Son travail, depuis deux ans, s’axe particulièrement sur la représentation de la figure humaine, avec notamment une pratique intensive du dessin de modèle vivant – aussi bien au cours de séances de nu académique, qu’à la volée dans le métro. Depuis quelques années, prenant conscience que c’est cette synergie qui constitue son identité artistique, il travaille à réunir ses deux pratiques : dessin et théâtre. Depuis 2021, il est simultanément comédien et dessinateur dans Ce que la vie signifie pour moi d’après Jack London, création de la compagnie de rue Les Chiennes Nationales. Depuis 2022, il est également l’interprète d’un monologue conté et dessiné, Soudain dans la forêt profonde d’après Amos Oz, sous la direction de Marie Ballet.