« Vie animale », son premier roman fut en 2012 l’une des grandes révélations de la littérature américaine. Un succès mondial, doublé d’une adaptation au cinéma remarqué par le festival de Sundance. Plus de dix ans plus tard, Justin Torres fait son retour en littérature avec « Blackouts » (L’Olivier) — et c’est tout bonnement le jury du prestigieux National Book Award qui le couronne ! De Maggie Nelson à Eileen Myles, en passant par William Finnegan, Jennifer Clement ou Bill Clegg, le Marathon des mots ne compte plus les grandes figures de la littérature américaine, auteurs de romans cultes, venus à la rencontre du public toulousain. 

 

Justin Torres est avec Colin Barrett, Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Samantha Harvey, Jãnis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah, Sergueï Shikalov, l’un des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

La Grande Sophie de retour pour un seule en scène à Toulouse ! Une expérience nouvelle qui s’appuie sur l’adaptation de son livre « Tous les jours, Suzanne » (Phébus). Ce spectacle hybride mis en espace par Johanna Boyé se chante et se lit. Il raconte le parcours d’une chanteuse qui revient sur les moments importants de sa carrière, ses neuf albums, ses chansons phares, ses rencontres, son enfance, les étapes de sa vie, ses voyages, ses humeurs, l’envers du décor à travers l’évolution de la musique. De l’humour à l’émotion, elle dresse le portrait d’une femme de son âge, qui a toujours servi ses rêves.

 

La Grande Sophie est l’une des invités du cycle « Correspondances littéraires », organisé avec le soutien de la Fondation La Poste, partenaire historique du Marathon des mots. A l’habitude, la Fondation La Poste proposera des lectures de correspondances à la Chapelle des Carmélites et annoncera à Toulouse la sélection de son prix « Envoyé par la Poste », en présence d’Anatole Edouard Nicolo, lauréat 2024.

Nous l’espérions depuis tant d’années ! Guillaume Gallienne, le brillant sociétaire de la Comédie-Française, à la fois comédien, metteur en scène et scénariste, est attendu à Toulouse pour présenter « Le buveur de brume » (Stock) lors d’une grande soirée de lecture exceptionnelle et d’une rencontre en librairie.

Guillaume Gallienne sera l’un des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025. Alors qu’il devait être accueilli au Musée national de Tbilissi, Guillaume Gallienne est finalement attendu à la Galerie Nationale où le portrait de son arrière-grand-mère, la princesse Mélita Cholokachvili, dite Babou, a été déplacé et « posé là comme une tarte à la crème ». Contraint de renoncer aux promesses qu’il projetait dans cette « Nuit au musée », ce n’est pas tant avec les œuvres que Guillaume Gallienne va dialoguer, comme il l’espérait, mais avec sa part géorgienne. Celle léguée par Babou, muse magnifique de la vie littéraire en Géorgie au début du XXe siècle ou sa grand-mère adorée Caï, complice de ses jeunes années, qui lui donne « le goût de la lecture et des belles choses ».

 

Vanessa Springora pour la première fois au Marathon des mots ! Après l’onde de choc littéraire et sociétal qu’a été « Le consentement », Vanessa Springora vient de publier « Patronyme » (Grasset). Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, elle questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit. 

 

Vanessa Springora est l’une des invitées du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Sa présence à Toulouse en 2023 fut si inspirante qu’il n’était pas question de manquer la sortie de son nouveau livre. Deborah Levy, l’autrice de la trilogie « Ce que je ne veux pas savoir », « Le coût de la vie » et « État des lieux », récompensée par le prix Femina Étranger, nous a confié son envie de revenir au Marathon des mots pour présenter « Bleu d’août » (Le sous-sol) au public du festival. 

 

Au sommet de sa carrière, Elsa M. Anderson perd ses moyens et quitte la Salle dorée de Vienne en plein récital du Concerto n°2 de Rachmaninov. Une fuite en avant qui prend rapidement la forme d'une quête d'identité. D'Athènes à Londres puis à Paris, « Bleu d'août » dresse le portrait éblouissant et virtuose, tout en mélancolie et métamorphose, d'une femme empêchée de jouer sa partition tant qu'elle ne se confronte pas à son passé. 

 

Deborah Levy est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Karine Tuil et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Bertrand Belin en ouverture du Marathon des mots pour une lecture musicale inédite !  Sur scène, accompagné par le musicien Thibault Frisoni, il lira des extraits de son nouveau récit « La figure » (P.O.L). Bertrand Belin est musicien, auteur et compositeur. Né à Auray en 1970, il arrive à Paris en 1989. Depuis de nombreuses années, parallèlement à une carrière de chanteur, il travaille avec le théâtre, la danse et le cinéma. 

Une entrée fracassante en littérature ! En quelques semaines, Adèle Yon s’est faite remarquer par le public et une critique enthousiaste. Son premier livre Mon vrai nom est Elisabeth (Le sous-sol) est un récit poignant à la lisière de différents genres : l’enquête familiale, le récit de soi, le road-trip et l’essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l’hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d’une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets. 

Née en 1994 à Paris, Adèle Yon enquête, écrit et cuisine. Normalienne, chercheuse en études cinématographiques, c’est à l’occasion de sa thèse au sein du laboratoire de recherche-création SACRe qu’elle se lance dans l’écriture. Parallèlement, elle travaille à Paris et dans la Sarthe comme cheffe de cuisine.

Adèle Yon sera avec Fabrice Arfi, Oscar Coop-Phane et Patricia Tourancheau, l’une des invités du cycle « Écrivains du réel », programmé en partenariat avec la Scam.

La publication de chaque nouveau roman de Jean-Baptiste Del Amo est un événement ! Rendant hommage au roman horrifique, Jean-Baptiste Del Amo explore avec « La nuit ravagée » (Gallimard) les rêves et les désillusions d’une époque, d’une génération et d’une classe sociale confrontées à la brutalité du monde et aux ravages du temps. 

Il ancre ce nouveau roman à Saint-Auch, petite bourgade en périphérie de Toulouse, au début des années 1990. Au fond de l’impasse des Ormes se trouve une maison abandonnée qui depuis toujours exerce une attraction étrange sur un groupe d’adolescents du quartier. Lorsque l’un d’entre eux meurt dans de terribles circonstances, ils décident d’y entrer, sans se douter des périls auxquels ils s’exposent…

Jean-Baptiste Del Amo est, avec Julia Kerninon et Sabri Louatah, l’un de nos trois invités, lauréats de la Bourse Écrivain - Fondation Jean-Luc Lagardère, partenaire du Marathon des mots.

 

Karine Tuil au rendez-vous du Marathon des mots à l’occasion de la publication de « La guerre par d’autres moyens » (Gallimard) ! Dans ce nouveau roman, l’autrice des « Choses humaines », adapté au cinéma par Yvan Attal, explore les codes invisibles de la comédie humaine, où pouvoir, addiction, jeunesse et capital social s’affrontent dans une guerre clandestine entre hommes et femmes. 

 

Au centre de ce combat, Dan Lehman, ancien Président de la République, qui, un an après son départ de l’Élysée, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le couple qu’il formait avec Hilda Müller, actrice allemande sur le déclin et mère de leur fille Anna, trois ans, n’est plus qu’une façade. Alcoolique et menacé par des affaires judiciaires, il cherche à revenir sur la scène médiatique en publiant un livre, tandis qu’Hilda interprète une ouvrière victime d’un féminicide dans À la recherche du désastre, un film sélectionné au Festival de Cannes. Ce film, adapté du roman à succès de Marianne Bassani, la première épouse de Lehman, explore des tragédies intimes et des rapports sociaux violents, où le réel et la fiction se confondent.

 

Karine Tuil est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Deborah Levy, Jacques Gamblin et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Il est l’une des figures parmi les plus respectées de la scène française. Il est à la fois comédien et de plus en plus écrivain, trouvant de livre en livre une inspiration qui n’en finit pas de toucher le grand public ! Connu dans le paysage cinématographique et théâtral français, Jacques Gamblin livre ici un récit bouleversant. 

 

Véritable hommage, Mère à l’horizon est un voyage au pays de l’enfance et de la poésie qui raconte le plaisir de l’eau et de la scène, la vulnérabilité des corps et la légèreté des êtres. À mesure que sa mère perd la mémoire et l’usage de la parole, Jacques Gamblin comble les silences par l’écriture et les souvenirs.

 

Jacques Gamblin est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Deborah Levy, Karine Tuil et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Un roman comme une conquête poétique de l’espace – et une pépite de la littérature anglo-saxonne salué par le prestigieux Booker Prize ! « Orbital », le roman de Samantha Harvey, est une ode émouvante à l’humanité, à l’environnement et à la planète. 

 

À bord du vaisseau de la Station spatiale internationale, chacun des six astronautes s’affaire à sa tâche et voyage avec ses interrogations existentielles. Certains s’inquiètent du sort de leur mariage, l’un rêve d’emmener sa fille dans l’espace, une autre fait le deuil de sa mère, morte à la veille de la mission spatiale. Si loin et si proches de la Terre à la fois : les astronautes n’ont jamais autant eu l’impression d’en faire partie, ou de la protéger. Dans ce roman cyclique, le temps passe au rythme des orbites autour de la planète. Chaque journée est l’occasion d’assister aux spectacles offerts par la nature en mouvement, mais aussi de voir défiler les catastrophes naturelles depuis le hublot. C’est finalement la Terre qui a le rôle principal dans ce huis clos panoramique qui donne à voir la beauté des espaces naturels à préserver.

 

Samantha Harvey est avec Colin Barrett, Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Justin Torres, Jãnis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah, Sergueï Shikalov, l’une des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Avec la venue exceptionnelle d’Albert Moukheiber à Toulouse, s’ouvre un nouveau chapitre du Marathon des mots, où il s’agira désormais de « Lire la science » à travers ses livres et un hommage à l’un de ses maîtres, Oliver Sacks, l’auteur de « L’éveil » et de « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau », décédé il y a dix ans cette année. 

 

Docteur en neurosciences et psychologue clinicien, Albert Moukheiber est l’auteur d’un premier essai à succès, « Votre cerveau vous joue des tours » (Allary). Avec « Neuromania », il redonne la parole aux chercheurs et démêle le vrai du faux dans les discours sur le cerveau. Aujourd’hui, tout, ou presque, semble devoir trouver son explication dans le cerveau. Nos bonheurs, nos émotions, nos addictions, nos peurs, nos croyances, nos performances, notre capacité à changer individuellement ou collectivement ne seraient qu’un effet des interactions de nos neurones. Mais cette profusion de discours sur le cerveau – cette neuromania – se fait au prix de raccourcis, d’approximations, voire de contre-vérités. On ne peut pas réduire tous les problèmes à l’individu et à son cerveau, ni faire dire aux neurosciences et aux sciences cognitives ce qu’elles ne disent pas.